À la poursuite de nouvelles passions
Dernière mise à jour : 8 nov. 2022
Le weekend du 22 octobre était enrichissant et inspirant pour moi !
Lorsque j’ai pris connaissance du masterclass de Thione Niang,
J’étais vraiment contente et ravie,
Si vous le savez, la plupart des visites de quelques personnes ayant une certaine influence sont presque pour la plupart du temps à Montréal ou à Toronto.
J’étais super contente, je ne peux le dissimuler !
Pour une ‘church girl’, je trouvais cela intéressant de participer à autre chose qu’un séminaire d’église.
Comme on le dit en anglais, ‘ don’t get me wrong ‘
J’ai assisté à des concerts profanes, à des conférences lors de mon cursus estudiantin.
Je ne sais pour vous, mais depuis un moment je trouve de moins en moins nécessaire d’aller à des rassemblements peu instructifs,
I’m not that serious for real! (But just saying)
Je vous prie de faire usage d’un moteur de traduction.
Je pouvais sortir des discours en mode : j’ai spotify je peux écouter de chez moi, j’ai YouTube à ma portée j’en ferai usage quelque soit mon amour pour l’artiste ou le conférencier.
(Side story)
Encore, il m’arrive de ne pas être si sérieuse que ça !
Vous me verrez à un rassemblement pas instructif et vous me traiterez de menteuse.
De nouveau, je vous exprime mes humeurs peu lunatiques.
Alors, revenons à nos mots et tons !
J’ai découvert cette personnalité Thione Niang ça fait un bon moment
Je l’écoutais et j’avais de sur quoi une grande admiration pour l’auteur et l’activiste africain.
Ma sœur et moi avons voulu assister à son masterclass de 2022 à Ottawa.
For me I count it as a great opportunity to listen to him in real life.
(Pardon my French!)
L'écouter m'a fait réaliser à quel point j'avais certaines lacunes...
Vous souvenez-vous de mon texte sur
mon pays, ma ville d'accueil?!
(Sinon prié de le lire, quite interesting!)
(Je vous dirai plus tard certaines belles expériences que j'avais faites lors de mon retour à ma patrie,
des expériences que je ne peux oublier)
Encore, revenons à ce samedi 22 octobre.
Je suis rentré chez moi renouvelé, je veux dire dans ma pensée.
J'ai eu à briser certaines pensées qui formaient tranquillement en moi une forteresse.
Lorsque l'activiste parlait, il faisait comprendre avec tant de passion comment est-ce que nous ne pouvons pas give-up on africa, on our land, celle qui nous a formés qui nous à élever avec souffrances pour quelques âmes douces, avec dureté et amour pour d'autres.
Il est facile ou plutôt je ne sais quoi de give-up surtout quand tu ouvres ton esprit à d'autres cultures.
Quand tu fais des comparaisons avec les différentes opportunités, de ta terre d'accueil et les manquements de ta patrie.
Don’t get me wrong! I love ma patrie.
Je suis fière béninoise !
Mais j’ai passé l'âge de la raison sur une nouvelle terre et quand j'entends beaucoup critiquer mon pays ou les expériences que j'ai faites à mon retour au pays j'étais déçu et je disais même, notre pays ne veut pas de nous raison pour laquelle elle nous renvoi à l'étranger.
Nous allons à l'étranger et nous apprenons des choses excellentes et nous ne pouvons l'appliquer chez nous, car personne ne veut changer.
Nous voulons promouvoir la médiocrité et continuer d'être comme l'autre le dit des partisans de moindre effort, nous ne pensons pas au long terme et voulons des résultats au pas de course !
En tout cas je n'ai pas give up sur mon pays, j'ai juste pensé que si elle est faite pour avoir un salut quelqu'un s'en chargera en tout cas je ne sais si ce quelqu'un sera moi.
C'est alors que l'activiste Thione Niang nous parlait de comment il est une richesse d'être ouvert et d'avoir plusieurs cultures en nous sans oublier celle d'où nous venons.
Il parlait de comment il devait enlever son chapeau d'américain à chaque fois qu'il devait rentrer dans son pays pour ne connaître des frustrations.
(Je veux dire quand vous passez une majeure partie de votre expérience ailleurs que votre patrie, vous avez en vous la nouvelle culture, vous devez certainement vous adapter à une autre pour ne pas recevoir des anguillades de déceptions, car tout ne se passe pas de la même façon ici et chez vous)
J'ai compris alors que mon pays ne m'a pas renvoyé de chez moi, j'ai compris que je pouvais toujours développer de la compassion à ces quelques âmes douces, innocentes ou coupables, fortes et vaillantes de chez moi qui n'ont pas eu les mêmes opportunités ou grâces que moi.
J'ai compris que je pouvais jouer également un rôle, quelle que soit sa petitesse dans le développement de mon pays.
J'ai compris que je devais me faire former et approcher ma patrie.
Ce dicton sénégalais que je me suis appropriée plus que jamais que Mr Thione Niang a partagé et que je paraphrase,
On voyage pour changer notre histoire, ce qui est derrière nous
Mais il faut certainement du courage pour retourner à notre patrie...
j'ajouterai qu'il faut également de l'amour et du dévouement.
Elle est une réalité !
Il faut du courage et j'honore ceux qui l'on eut ce courage.
Ceci est une longue tartine que je ne veux pas finir.
Il était 4h25 et mes doigts enflammés sur mon clavier ne veulent pas se détendre.
